Les petits voyous à Tokyo

Les jeunes et Tokyo

Tokyo est la capitale du Japon qui attire les jeunes japonais. Notamment ses quartiers populaires comme Shibuya, Harajuku, Shinjuku, Ikebukuro, etc. Ce sont des quartiers connus où les jeunes sortent beaucoup pour trainer avec leurs amis, ce sont des endroits confortables et dynamiques pour les jeunes.

Des années 1980, beaucoup de jeunes dansaient sur des radiocassette au parc Yoyogi et sur la zone piétonne près de Harajuku et de Shibuya. Ils sont qualifiés de Takénoko Zoku (竹の子族) et sont composés d’adolescents (collégiens et lycéens).

Takénoko Zoku

Dans les années 1990-2000, les jeunes tokyoïte adoptent la culture “Gal” ou “Gyaru” qui est très en vogue à cette époque surtout chez les filles. Elles sortent notamment à Shibuya, car de nombreux magasins vendaient des marques connues de vêtement pour le fashion Gal et Galo (Gyaruo :les jeunes hommes).

Mais la culture Gal s’est éteinte depuis que les marques étrangères (H&M, FOREVER21) sont arrivées à Tokyo. De plus, le développement du smartphone a permis aux jeunes de communiquer par messagerie plutôt que d’aller rencontrer leurs amis à Tokyo grâce à SNS. Dans les années 2010, le culture Gal est de plus en plus menacée à Tokyo.

Toyoko Kids

Vers 2018, 2019, un nouveau groupe des jeune nommés « Toyoko Kids : トー横キッズ » est apparu. Le Toyoko Kids signifie “les adolescents qui sortent autours d’un Bâtiment” (新宿東宝ビル) à Shinjuku.

A l’origine, les personnes trainant à Shinjuku sont souvent certains hommes qui font appel à de jeunes filles pour différents services. Avec le temps, des jeunes se sont rassemblés là-bas. Pendant la pandémie du Covid-19, ils se sont regroupés et demeurent jusqu’à aujourd’hui en 2023. Les médias traitent de ce groupe comme un groupe de “voyous”. En effet, certains ont fait preuve de violence envers des SDF et certains se sont prostitués dans le quartier pour vivre, d’autres se sont suicidés. Mais la majorité de ce groupe souhaite simplement se rassembler pour profiter ensemble.

Dans toutes les générations, les jeunes à Tokyo ont un point commun : Ils ne souhaitent pas rester chez eux et souffrent de l’environnement qui les entoure.